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APPRENDRE A GÉRER LES REJETS POUR NE PAS DEVENIR DÉPENDANT DES AUTRES

par | 25/11/2015 | Réflexions

L’homme est un animal social. Parce qu’il a besoin d’autrui pour s’épanouir, il peut rapidement craindre d’être rejeté. Notre besoin de reconnaissance sociale peut ainsi rapidement se transformer en fragilité, voire même en souffrance. Certains sont prêts à tout pour éviter de ressentir un sentiment d’exclusion et ne plus connaître indifférence, froideur, méchanceté, agressivité, mépris ou même indifférence. On a un besoin vital d’exister dans le regard et le cœur des autres.  Alors adoptons la meilleure façon d’être possible pour vivre en harmonie avec les autres en cultivant confiance, gratitude et sens du partage.

Se libérer de la peur du rejet social

Nous avons tous vécu à des degrés divers une expérience douloureuse de rejet social. La plupart d’entre nous n’en ont expérimenté que des formes « mineures » : rupture amoureuse, exclusion d’un groupe, pas de réponse à un courrier, un mail ou un message téléphonique, réponse négative à une sollicitation alors que d’autres ont reçu une réponse positive, ne pas recevoir d’invitation à une soirée dont on connait l’existence, ne pas être cité parmi des personnes au sein d’une liste plus ou moins valorisante….

Certains ont vécu des rejets plus traumatisants, comme des humiliations publiques. D’autres encore des formes plus discrètes mais récurrentes comme le racisme. Il est beaucoup plus douloureux de se faire rejeter pour ce qu’on est plutôt qu’à cause de ce qu’on a dit ou fait. Les moqueries marquant le rejet par un groupe d’un individu isolé et vulnérable peuvent avoir un impact insoupçonné. Elles sont pourtant si fréquentes dans l’enfance et dans l’adolescence. Les parents doivent rester vigilent et ne pas hésiter à intervenir pour faire cesser les excès de rejet qui peuvent vite tourner à la persécution, à la dépression et donner lieu à des tentatives de suicide. Il faut alors aider l’enfant à s’appuyer sur un autre réseau amical.

Les perturbations liées au rejet

Idéalement, la personne victime de rejet devrait tenter d’en comprendre la raison et de modifier ce qui peut l’être. Malheureusement, on constate que les réactions adoptées sont bien au contraire très souvent contre-productives, accroissant encore le risque de rejet. Les blessures émotionnelles liées au rejet social ne sont pas toujours spectaculaires.  L’intensité de la détresse vécue n’en est pas moins réelle psychologiquement. Voilà ce qu’il faut éviter de faire :

  • se comporter envers autrui de façon agressive : certains sont désagréables par anticipation préférant ne pas être approché plutôt que d’être rejeté
  • S’isoler : la tentation du repli sur soi aggrave le problème car la personne se retrouve seule face à ses émotions et ses pensées négatives. Aller vers autrui dans ces circonstances est en fait un acte de survie pour éviter l’escalade de l’autopunition, voire de la paranoïa.
  • Abîmer les liens existants avec les personnes proches alors que ce sont elles qui sont le mieux placées pour nous réconforter et nous soutenir.
  • Se faire du mal pour se punir : s’automutiler, se réfugier dans un monde parallèle (alcools, drogues…), dans la boulimie, …

Faire face au rejet

Il convient de se ressaisir en puisant dans les ressources de l’estime de soi : en reprenant conscience de ses valeurs et de ses atouts. Ne pas se fuir, accepter de se consacrer à des tâches quotidiennes destinées à détourner notre esprit de ce qui nous fait souffrir, même si elles nous paraissent dérisoires par rapport à notre tristesse. Accomplir ses petits efforts d’auto-contrôle va représenter une aide minime mais déterminante. Ne pas hésiter à créer de nouveaux liens sociaux et à se changer les idées en s’inscrivant à de nouvelles activités.

APPRENDRE A GÉRER LES REJETS POUR NE PAS DEVENIR DÉPENDANT DES AUTRES

 

 

 

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