Poursuivons le cours de notre réflexion en marche vers un objectif ultime, ambitieux mais essentiel : être MAITRE DE SA VIE, et plus précisément à la gestion d’un événement de nature à fragiliser son estime de soi : l’échec. Voyons aujourd’hui de nouvelles pistes pour en juguler les effets néfastes.
Réévaluer régulièrement les conséquences des échecs passés
C’est la meilleure façon de réaliser que les conséquences de nos échecs sont toujours moindres que nous ne le redoutions sur le moment. Il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître intimement et d’imprimer cette conviction dans notre esprit. De même, un excellent travail consiste à se lancer régulièrement des chalenges pour développer notre tolérance à l’échec.
Se doter d’une philosophie de l’imperfection
Certaines personnes, peu confiantes, ne se lancent que si elles sont certaines du succès. C’est le meilleur moyen d’augmenter son intolérance à l’échec! Il convient de se méfier de son logiciel interne de perfectionnisme et d’auto-persuasion qu’il ne convient de brancher qu’à bon escient. Plus notre amour-propre est en jeu, plus nous avons à rester vigilant à ce moment où nos efforts ont abouti à quelque chose d’acceptable. L’acceptable est ce qui suffit à la plupart des gens. Le parfait, c’est ce à quoi nous aspirons car cela nous rassure ou nous flatte. Par orgueil ou par angoisse, nous basculons dans la recherche de l’excellence, par hantise de la médiocrité. Alors que ce n’est généralement pas nécessaire.
La plupart d’entre nous sont plutôt empêtrés dans des stratégies plus ou moins vaines de défense d’une estime de soi déréglée. Or, la sagesse de l’être humain libre est d’accepter sa part d’imperfection, la sienne comme celle des autres. Le goût de la vie doit l’emporter sur l’obsession de l’image de soi. Il y a certainement dans la vie de chacun la place pour tout : pour des moments d’excellence comme pour des moments de simplicité et d’humilité.
Nous poursuivons notre réflexion sur la façon d’améliorer notre sérénité en réfléchissant sur la liberté.