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ETRE MAITRE DE SA VIE (1)

par | 10/06/2017 | Réflexions

Reprenons le cours de notre réflexion en nous attachant désormais à un objectif ultime, ambitieux mais essentiel : être MAITRE DE SA VIE. Quoi de plus essentiel en effet que de rester maître de son existence, en dépit des circonstances qui peuvent venir la contrarier ? Vous l’aurez compris, pour y parvenir, il convient essentiellement de travailler son estime de soi.  Intéressons nous aujourd’hui à la gestion d’un événement de nature à fragiliser son estime de soi : l’échec et plus précisément à la prise de conscience de l’importance de la mémoire qu’on garde de nos échecs.

Il convient de gérer le plus en amont possible la façon dont notre cerveau va fixer l’événement contrariant ou traumatisant dans notre mémoire. Ce qui importe en la matière n’est pas tant l’événement en soi que le souvenir qu’on en garde qui va directement impacter sa capacité à continuer à nous polluer. Voici quelques pistes à explorer pour limiter son impact :

Analyser l’ampleur de l’échec pour le relativiser

Tout de suite après la survenance de l’échec, il convient de revenir dessus afin d’éviter qu’il se fixe trop négativement dans notre mémoire. Contrairement à l’idée répandue, il ne convient pas de se forcer à ne plus y penser en espérant que le temps va faire son oeuvre et que comme par magie le souvenir douloureux va disparaître. En effet, si l’on veut éviter que la cicatrice d’un événement traumatique vienne régulièrement se réveiller à chaque difficulté ultérieure qui ressemble de près ou de loin au contexte dans lequel il est survenu, il est utile de soigner le plus tôt possible la blessure de l’échec.

Il convient précisément de réfléchir tout de suite et activement à ce qui s’est passé. Analyser la cause et les circonstances de l’événement pour éviter de se retrouver dans le même genre de circonstances. Essayer de contre-balancer  l’événement : y a-t-il tout de même des effets positifs? Même si c’est douloureux sur le moment, n’est-ce pas un mal pour un bien? Cela aurait-il pu être pire? Ne pas ruminer trop longtemps non plus l’échec mais essayer d’en tirer des leçons pour l’avenir. Si les ruminations reviennent (sentiment de honte, de peur…), reprendre le travail à l’identique, quite à se redire les mêmes choses. Plus l’échec est douloureux, plus on tirera bénéfice à l’analyser et le regarder en face. L’intensité réaliste de l’évocation mentale de l’événement traumatisant, par des images ou des émotions fortes, permet paradoxalement de désactiver l’excès de charge émotionnelle associée, et de stocker l’événement en mémoire en tant que souvenir « nettoyé » et non encore actif.

Percevoir les échecs comme des étapes

Les échecs participent au travail de construction d’une bonne estime de soi. Dans l’éducation donnée par les parents, les enfants sont naturellement très sensibles et réceptifs à ce genre de message. Par exemple, lorsqu’un enfant casse une assiette en voulant mettre la table, il convient de le féliciter pour l’initiative entreprise au lieu de le gronder. cela aide l’enfant à considérer qu’un raté n’est qu’une étape vers la réussite. En se faisant gronder, l’enfant comprendra qu’il ne faut agir que s’il est sur de réussir, ce qui ne l’encouragera pas à prendre des initiatives. Or c’est en se trompant qu’on apprend. Et on apprend d’ailleurs autant de ses échecs que de ses réussites.

Nous poursuivrons prochainement notre thérapie de l’échec par d’autres petites astuces nous permettant de le transformer en opportunité.

 

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