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DEVENIR ACTEUR DE SA VIE (12)

par | 12/11/2016 | Réflexions

Poursuivons notre réflexion sur la façon de devenir acteur de sa vie en nous intéressant aujourd’hui à une question centrale : comment se débarrasser de la peur de l’échec? Cette question va intéresser tous ceux qui ont constamment l’impression de mal faire, habités par un doute que ne les lâche jamais.
Dans le travail, ce sont de gens qui ne sont pas sur de leur capacités, qui doutent de leur compétences, qui aspirent à avoir moins de responsabilité pour être sur d’être à la hauteur, usés qu’ils sont par le stress et le sentiment d’imposture…

Comment devenir acteur de sa vie quand on a peur de l’échec?

 Si la peur de l’échec est si difficile à combattre, c’est qu’elle est, jusqu’à un certain point, tout à fait normale. Elle est même utile pour nous aider à ne pas être indifférent aux conséquences matérielles et sociales de nos actes. Comme dans beaucoup de domaines, tout est question de mesure. Pour ceux qui soient devenus allergiques à l’échec, la conséquence d’un ratage n’est plus de l’ordre du déplaisir mais de l’affliction. En fait, c’est la honte qui est au cœur du problème, cette émotion violente qui nous amène à nous percevoir non pas seulement incompétents mais globalement déficients et indignes.
Voyons désormais les principales stratégies à adopter pour soigner cette allergie à l’échec qui empoisonne les estimes de soi en souffrance, en commençant par :
l’autopsie de l’échec  : il s’agit de prendre l’habitude, même si c’est douloureux, de revenir sur son échec pour comprendre. Voici comment procéder :
Ne pas balayer de son esprit l’échec que l’on vient de subir
Commencer au contraire par réfléchir tout de suite à ce qui s’est passé sans essayer de tout comprendre dans un premier temps ;
Laisser l’esprit ruminer à son rythme pour lui permettre de digérer l’échec ;
Essayer de relativiser ou même de positiver l’échec (si on regarde les choses dans le détail, tout n’est pas catastrophique et il y a même peut-être des aspects positifs à la situation) : cela aurait-il pu être pire !
Si on constate que l’échec s’explique par des comportement inadéquats qu’on ne parvient pas à corriger, pourquoi ne pas entamer une psychothérapie?
Nous poursuivrons prochainement l’analyse des autres stratégies envisageables pour se débarrasser d’une peur  incontrôlée de l’échec.

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